Mohamed al-Bajadi est un habitué des prisons saoudiennes. Dans le passé, il y a déjà été jeté pour ses activités de militant des droits de l'homme. L'année dernière, le co-fondateur de l'Association saoudienne des droits civils et politiques, a de nouveau été arrêté après avoir révélé la mort d'un résident yéménite sous la torture dans une prison saoudienne.
Les autorités saoudiennes accusent Mohamed al-Bajadi d' « atteinte à la réputation de l'Etat » et lui reprochent également de posséder des livres interdits. Depuis plusieurs années, les organisations internationales de défense des droits de l'homme dénoncent les pratiques du gouvernement saoudien.
D'après Amnesty International, les détracteurs du régime ou les opposants politiques présumés sont systématiquement victimes de violations de leurs droits. Riyad a régulièrement recours à la détention au secret. Une pratique qui occasionne fréquemment des actes de tortures ou d'autres formes de mauvais traitement.
Cela peut durer des mois, voire des années, en général jusqu'à l'obtention de soit disant aveux des prisonniers politiques.