Que ce soit à Douma, dans la banlieue de Damas, à Rastan, Hama ou encore à Idleb, les autorités n'ont pas hésité à tirer sur des manifestants et à mener leur offensive contre les rebelles. A Mouadamiyé dans la province de la capitale Damas et à Hama, des tireurs embusqués ont été déployés sur les immeubles. Dans la ville côtière de Banias, les agents de sécurité ont tenté d'empêcher les manifestations en encerclant toutes les mosquées. A Dmeir, à 40km au nord de Damas, de violents combats ont opposé déserteurs et forces du régime qui ont pris d'assaut la ville. Au moins un soldat aurait été tué.
A Homs, la ville martyr, des bombardements auraient tué au moins dix personnes, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Dans la même province, plusieurs femmes auraient péri sous les balles de miliciens pro-régime, selon les Comités locaux de coordination.
Sami Ibrahim, du Réseau syrien des droits de l'homme, estime par ailleurs que les promesses du régime syrien ne valent que sur le papier, pas sur le terrain. Il se dit déçu de la déclaration adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU et ne croit pas à l'ultimatum fixé au 10 avril.
Damas exige un « engagement écrit » de l'opposition
Damas, de son côté, dénonce une augmentation des « actes terroristes ». Le régime réclame un « engagement écrit » de l'opposition pour que celle-ci ne profite pas d'un retrait des troupes pour gagner du terrain.