Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Avec une livraison quotidienne de 500 000 litres de fuel, la centrale électrique de Gaza doit pouvoir redémarrer et soulager le million et demi d’habitants de l’enclave. Des Gazaouis qui, depuis des mois vivent à la lueur des bougies ou dans le bourdonnement des générateurs électriques…
Avec cet accord, Gaza et ses habitants reviennent à un système d’approvisionnement classique : c’est l’Autorité palestinienne de Ramallah qui est en charge de la fourniture d’énergie au territoire, malgré sa rivalité avec le Hamas qui contrôle Gaza et le fuel consommé est acheté à Israël.
Depuis un an, les dirigeants de la bande de Gaza avaient tourné le dos à ce circuit, préférant importer du carburant égyptien meilleur marché par les tunnels de contrebande. Les problèmes ont commencé lorsque l’Egypte a mis fin à ce commerce, agacée de voir son carburant subventionné filer illégalement dans l’enclave palestinienne.
Contraint et forcé, le Hamas se tourne vers l’Autorité palestinienne et vers Israël pour trouver une issue à cette crise. Au passage, le Hamas perd les revenus gigantesques provenant des taxes sur le carburant de contrebande…