La bande de Gaza dit provisoirement adieu aux coupures électriques

S’agit-il d’un simple répit ou d’une réelle solution à la grave crise énergétique qui touche la bande de Gaza depuis plusieurs mois ? Le Hamas qui contrôle le territoire et l’Autorité palestinienne de Cisjordanie sont parvenus à un accord permettant d’acheminer 500 000 litres de fuel par jour à Gaza. Du carburant pour faire tourner la centrale électrique de l’enclave palestinienne où –ces jours-ci– les coupures d’électricité pouvaient durer jusqu'à 18 heures par jour.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez

Avec une livraison quotidienne de 500 000 litres de fuel, la centrale électrique de Gaza doit pouvoir redémarrer et soulager le million et demi d’habitants de l’enclave. Des Gazaouis qui, depuis des mois vivent à la lueur des bougies ou dans le bourdonnement des générateurs électriques…

Avec cet accord, Gaza et ses habitants reviennent à un système d’approvisionnement classique : c’est l’Autorité palestinienne de Ramallah qui est en charge de la fourniture d’énergie au territoire, malgré sa rivalité avec le Hamas qui contrôle Gaza et le fuel consommé est acheté à Israël.

Depuis un an, les dirigeants de la bande de Gaza avaient tourné le dos à ce circuit, préférant importer du carburant égyptien meilleur marché par les tunnels de contrebande. Les problèmes ont commencé lorsque l’Egypte a mis fin à ce commerce, agacée de voir son carburant subventionné filer illégalement dans l’enclave palestinienne.

Contraint et forcé, le Hamas se tourne vers l’Autorité palestinienne et vers Israël pour trouver une issue à cette crise. Au passage, le Hamas perd les revenus gigantesques provenant des taxes sur le carburant de contrebande…

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