Bachar el-Assad avait promis à Kofi Annan d'entamer « immédiatement » un désengagement militaire, pour qu'un cessez-le-feu puisse être mis en place dès le 10 avril.
Mais à en croire l'Observatoire syrien des droits de l'homme, c'est en fait à une nouvelle série de raids de l'armée syrienne qu'on a assisté ce mardi : bombardement des villes d'Homs et Rastane dans le centre, violents combats à Homs et à Idleb, dans le nord-ouest, envoie de renforts à Zabadani près de Damas et à Daël dans le sud où l'armée depuis lundi détruirait des maisons pour « affamer le peuple », selon l'OSDH.
Malgré ces combats Ahmad Fawzi, le porte-parole de Kofi Annan, a confirmé ce mardi qu'une petite équipe de l'ONU allait se rendre dans les 48 heures dans le pays pour préparer l'éventuel déploiement de nouveaux observateurs pour surveiller la cessation des hostilités - si elle a bien lieu - à partir du 10 avril.
En attendant, la Croix-Rouge internationale tente d'aider les populations : son président Jakob Kellenberger est à Damas depuis lundi, il prévoit de se rendre mercredi dans le sud, la province de Deraa, le berceau de la contestation. On ne sait pas si il va y être autorisé, en tout cas ce mardi le ministre syrien des Affaires étrangères a promis de continuer à aider le CICR pour qu'il réussisse son travail.