Selon les médias officiels, ce sont des actes terroristes, des actes commis à l'aide de voitures piégées. La télévision a diffusé des images montrant une façade détruite et plusieurs véhicules carbonisés. Les attaques auraient visé les locaux des services de renseignement et un bâtiment de la police. D'après certains commentateurs, le Qatar et l'Arabie Saoudite portent une responsabilité dans cette double explosion qui n'a pas encore été revendiquée.
Ce n'est pas la première fois que des bâtiments du gouvernement sont visés par des attaques. En janvier et février dernier, trois attentats suicides avaient été commis à Damas, faisant 70 morts. D'après les autorités, c’était en partie l’œuvre d’al-Qaïda.
La capitale n'était pas le seul endroit à être touché par la violence, ce samedi matin. A Alep, dans le nord, deux policiers ont été tués et trois autres blessés, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Ces incidents interviennent alors qu'une équipe conjointe du gouvernement syrien, des Nations unies et de l'Organisation de la coopération islamique doit entamer une mission sur le terrain. Elle a pour objectif d'évaluer les besoins humanitaires de la population syrienne.