Israël estime que ce « round d'affrontements est terminé ». Le Jihad islamique avait exigé la réciprocité de sa part pour cesser ses tirs de roquettes déclenchés vendredi dernier en représailles à ce que l'Etat hébreu qualifie d'« exécution ciblée », en l'occurrence celle d'un chef des Comités de résistance populaire à Gaza.
Une action chèrement payée par le mouvement de lutte armée palestinien qui a perdu de nombreux combattants dans les bombardements israéliens de ces derniers jours. Et le Jihad islamique n'a pas obtenu gain de cause sur ce qu'il appelle « les agressions » israéliennes en territoire palestinien.
L'Etat hébreu lui a répliqué que les jihadistes resteront dans son collimateur tant qu'ils constitueront une menace pour lui. Quant aux derniers affrontements, Israël en tient responsable le Hamas qui contrôle Gaza.
Le Hamas débordé par les factions palestiniennes qui préconisent la lutte armée, alors que le mouvement islamiste s'est engagé dans une trêve de longue durée en mars 2011.
Il a en effet choisi d'afficher à Gaza une respectabilité politique capable de l'aider à accéder à la table des négociations israélo-palestiniennes, aux côtés de son rival de Ramallah où siège l'Autorité palestinienne.