Avec notre correspondant à Gaza, Nicolas Falez
Toujours le même engrenage : d’un côté des tirs de roquettes palestiniennes, de l’autre, des raids de l’armée israélienne.
De source palestinienne, on parle de deux à trois victimes à Gaza depuis ce matin. Et l’armée israélienne, de son côté, précise qu’elle cible des militants qui tirent des projectiles en direction du territoire de l’Etat hébreu.
Ce cycle de violences pourrait encore durer, puisqu’il y a deux heures environ il y a eu une conférence de presse de la branche armée du jihad islamique, l’un des groupes palestiniens qui tirent des roquettes en direction d’Israël. Durant cette conférence de presse, un homme en treillis et cagoule noire a pris la parole. Il était entouré de plusieurs hommes armés vêtus du même uniforme. Les propos ont été très clairs : il n’y aura pas de trêve. C’est le jihad islamique, pas Israël, qui doit décider de la fin du cycle de confrontation actuel et donc du retour à l’accalmie à Gaza.
Dans ce contexte de tension, les rues de Gaza ne sont pas vides et plusieurs habitants confient que leur quotidien est affecté par cet épisode de violence.
Une étudiante explique que ses frères plus jeunes ne vont pas à l’école en ce moment. Un commerçant raconte, pour sa part, qu’il y avait moins de monde que d’habitude dans son magasin et que la situation actuelle était le principal sujet de conversation.