Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Si Kofi Annan n’a pas arraché de cessez-le-feu à Bachar el-Assad, il a prévenu le président syrien qu’il ne pourra pas «résister longtemps au vent du changement». Je lui ai cité un vieux proverbe africain a confié l’envoyé spécial de l’ONU : «Si tu ne peux pas faire changer le vent, fais donc tourner ta voile». Mais ses propositions de réformes et de dialogue avec l’opposition sont pour l’instant restées sans réponse.
Nouvelle réunion du Conseil de sécurité lundi
Ce premier échec de Kofi Annan laisse un vide diplomatique. La Russie a déjà indiqué qu’elle s’opposera à un nouveau texte de résolution proposé par les Etats-Unis au Conseil de sécurité et qui réclame un accès humanitaire en Syrie.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a même durci le ton, parlant d’une «ingérence grossière» dans les affaires intérieures syriennes. Il sera ce lundi 12 mars à New York pour une réunion qui doit marquer l’aggravation du fossé entre les Occidentaux et la Russie.
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