Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
En dépit de l’opposition renouvelée de la Chine et de la Russie, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a condamné en termes forts les violences commises par Damas contre la population civile.
La résolution adoptée à une très large majorité – 37 voix pour et 3 contre, Cuba ayant fait sienne l’attitude de Moscou et de Pékin – appelle à la fin immédiate des violences.
Elle demande au régime syrien d’autoriser l’accès sans entrave de l’ONU et des organisations humanitaires en vue d’une livraison massive de secours médicaux et alimentaires, et réclame de pouvoir procéder à une évaluation complète des besoins à Homs et dans d’autres régions assiégées par les forces gouvernementales.
C’est la quatrième résolution du genre adoptée en un an par le Conseil qui table sur un renforcement de la pression internationale pour amener Damas à la composition. Mais le refus opposé hier mercredi 29 février par le gouvernement à l’entrée en Syrie de la responsable de l’action humanitaire de l’ONU n’est guère encourageant.