Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Cela fait déjà plusieurs semaines que les diplomates de l’ONU sont suspendus aux décisions de la Ligue arabe. L’appel lancé au Caire pour que le Conseil de sécurité appuie le plan de transition en Syrie est le signal que l’Europe et les Etats-Unis attendaient.
Jusqu’ici toutes leurs tentatives pour faire passer une résolution sur la Syrie se sont heurtées au refus catégorique de la Russie qui ne veut pas entendre parler de sanctions contre son allié syrien. Plusieurs autres pays comme la Chine, l’Inde ou l’Afrique du Sud craignent également de cautionner un changement de régime à Damas.
Deux séances de négociations la semaine dernière n’ont abouti à aucun résultat. Cette fois, la demande de la Ligue arabe pourrait bien être la clé pour débloquer cette situation. Car il sera très difficile à ce front du refus de s’opposer à ce qui apparaît maintenant comme une volonté claire des pays de la région de lâcher Bachar el-Assad.