Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
C’est le troisième texte présenté par la Russie. Ce nouveau projet de résolution court sur une dizaine de pages. Mais Moscou a simplement repris les amendements demandés par l’Europe et les Etats-Unis, sans prendre position. Certains diplomates occidentaux y voient une manière de gagner du temps, car il faudra de longues discussions pour parvenir à un texte final.
Depuis que les négociations sur la Syrie ont commencé il y a un mois, les réunions ont été rares et pas très productives, les diplomates russes se contentant le plus souvent de prendre des notes. Sur le fond, les différences sont difficilement conciliables. La Russie veut un texte « équilibré » qui condamne aussi bien le gouvernement syrien que l’opposition. Les Occidentaux, eux, se refusent à mettre sur le même plan les forces de sécurité et les manifestants syriens. La Russie refuse également toute idée de sanction contre la Syrie.