Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga
C’est presque à huis clos que c’est tenue la cérémonie, sur Camp Victory, l’une des dernières bases américaines en Irak, en présence d’une petite poignée de journalistes et d’officiels irakiens et américains. Une parade militaire, suivie du discours très attendu de Nouri al-Maliki.
Un exercice diplomatique qui relevait presque de l’acrobatie. Sans surprise, le Premier ministre irakien n’a adressé aucun remerciement à l’armée américaine pour son engagement en Irak. Il s’est contenté de saluer le président des Etats-Unis Barack Obama, pour avoir respecté le calendrier du retrait de ses troupes, qui doit s’achever d’ici la fin de l’année.
Le vice-président américain Joe Biden, arrivé spécialement de Washington pour l’occasion, a rendu hommage aux militaires, dont le courage et le sacrifice partagé auraient permis de « mettre un terme à la guerre ». Alors que les violences s’intensifient sur le terrain. Au moins deux attentats à la voiture piégée ont été recensés dans la journée, alourdissant le bilan de la semaine, qui s’élève à près de 70 morts.