Joe Biden effectuait sa huitième visite en Irak, et peut-être la dernière, avant le départ définitif du dernier soldat américain, le 31 décembre prochain. Il s’agissait pour le vice-président américain de prendre langue avec le président irakien, Jalal Talabani et le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki pour régler les dernières questions avant le départ des troupes américaines.
Le retrait avait été décidé en 2008 suite à un accord entre les deux pays. Mais conformément à ce qu’ont voulu les Irakiens, il n’a pas été possible alors de s’entendre sur le maintien d’une partie du contingent de formateurs américains au-delà de la fin de l’année.
Nouvelle ère
C’est donc un « retour à la maison » pour de bon qu’est venu marquer le vice-président américain en se réjouissant que le retrait « ouvre une nouvelle ère dans les relations entre Washington et Bagdad, entre deux nations souveraines », a insisté M. Biden. « Nous poursuivrons nos discussions avec votre gouvernement sur le contenu de nos arrangements sécuritaires, y compris en matière de formation, de renseignement et de lutte contre le terrorisme », a-t-il encore ajouté.
Ménageant l’avenir tout autant, M. Maliki a lui aussi évoqué une « nouvelle page » dans les relations entre les deux pays, confrontés à « une chance historique » d'améliorer leur
coopération, « non seulement dans la sécurité mais aussi l'économie, l'éducation, la culture, la justice, l'environnement, l'énergie ». De quoi remplir en effet les ordres du jour des réunions bilatérales de la prochaine décennie.