Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
La résolution a été adoptée à la quasi-unanimité : 19 pays sur 21, la Syrie étant exclue de la Ligue. Les exceptions sont l’Irak qui réserve sa réponse et le Liban qui s’abstient.
Les sanctions d’ordre purement économique sont l’arrêt des relations des pays arabes avec la Banque centrale et la Banque commerciale syrienne, l’arrêt des échanges économiques, commerciaux et financiers avec le gouvernement syrien dont les avoirs dans le monde arabe seront, par ailleurs, gelés.
Gelés aussi les investissements arabes en Syrie. La Ligue arabe a d’autre part décidé d’arrêter les vols commerciaux vers la Syrie ainsi que d’interdire aux responsables syriens de voyager dans le monde arabe.
Toutefois une commission a été créée pour éviter que les sanctions n’affectent la population syrienne en excluant par exemple les produits considérés comme de première nécessité.
La commission examinera aussi le cas des pays limitrophes de la Syrie en vue d’éviter que les sanctions n’aient un impact négatif au niveau humanitaire. Précisons que la Turquie, qui n’est pas un pays arabe, s’est jointe à la réunion et a affirmé qu’elle appliquera, au minimum, les sanctions décidées par la Ligue.