Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Le protocole concerne les prérogatives et les garanties données à la mission d’observation de la Ligue arabe. Si le protocole est signé, les sanctions économiques seront suspendues mais pourraient être réintroduites si le reste de l’accord concernant l’arrêt des violences n’est pas respecté.
La Ligue appellera aussi à une réunion entre le régime syrien et l’opposition pour parvenir à l’élaboration d’un gouvernement d’union nationale de transition. Si la Syrie ne signe pas le protocole sur les observateurs, le Conseil économique de la Ligue se réunira samedi 26 novembre pour adopter des sanctions économiques dont l’arrêt des vols vers Damas, la suspension des relations avec la Banque centrale, le gel des avoirs gouvernementaux syriens et des opérations financière avec Damas ainsi que l’arrêt des échanges commerciaux.
Des mesures qui seront soumises dimanche à une nouvelle conférence des ministres arabes des Affaires étrangères pour approbation. Si cette phase est atteinte, la Ligue arabe informera le secrétaire général des Nations unies de ses résolutions pour que l’ONU « apporte son soutien aux efforts arabes pour résoudre la crise syrienne ».