D'intervention étrangère, il n'en est officiellement toujours pas question. Contrairement aux rumeurs persistantes, assure le chef de la diplomatie française, l'option militaire n'est pas envisagée .
Dans son édition de mercredi, l'hebdomaire satirique français Le Canard enchaîné assure que Paris, Londres et Ankara réfléchissent à « faire de la Turquie la base arrière d'une intervention limitée et humanitaire de l'Otan, sans action offensive ». Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, ne veut parler que de « corridors humanitaires », de « zones qui pourraient être sécurisées » afin de protéger les populations. Le chef de la diplomatie française précise que cette question doit être étudiée « avec l'Union européenne et la Ligue arabe ».
De son côté, Burhan Ghalioun, le président du Conseil national syrien, qui vient d'être qualifié d'« interlocuteur légitime », appelle à une « meilleure coordination internationale » et assure travailler à une feuille de route pour assurer une transition démocratique et éviter à la Syrie une intervention militaire dont personne ne souhaite pour l'instant ouvertement.