La Ligue arabe a déjà suspendu la Syrie de l'organisation samedi 12 novembre dernier. Une mesure symbolique qui pourrait donc bientôt s'accompagner de sanctions diplomatiques ou économiques. La Ligue est pour l'instant restée floue sur ce qu'elle envisage.
En tous cas, cette organisation réputée pour son inertie et ses divisions, a tapé du poing sur la table ces dernières semaines. Sous la présidence du Qatar, la Ligue arabe a mis la Syrie sous pression.
Les sanctions qui pourraient être annoncées dans les prochaines heures sont très attendues par la communauté internationale, les Européens et les Américains notamment. Ils comptent s'appuyer sur les pays arabes pour amener une nouvelle fois le dossier syrien devant l'ONU.
Le dernier vote visant à condamner le régime de Damas avait échoué au Conseil de sécurité à cause du double veto russe et chinois. Cette fois, avec l'aide d'un nombre grandissant de pays, une résolution pourrait voir le jour. L'Assemblée générale de l'ONU devrait être saisie la semaine prochaine. Des mesures pour protéger les civils sont à l'étude et il y a urgence : selon l'ONU, la répression en Syrie a fait plus de 3 500 morts en huit mois.