Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
L’accord stipule l’arrêt des violences et des tueries quels que soient les responsables, et le retrait de l’armement lourd des villes et zones habitées. Les personnes arrêtées dans le cadre du soulèvement seront libérée. Les autorités syriennes permettront aux ONG et médias arabes et étrangers de se rendre sur le terrain pour vérifier la situation.
La commission ministérielle de la Ligue arabe sur la Syrie entreprendra des contacts avec les autorités et l’opposition pour tenir une conférence de dialogue national dans deux semaines. L’accord ne précise pas où se tiendra la conférence. Au départ, la Ligue voulait que cette conférence se tienne à son siège au Caire tandis que la Syrie voulait qu’elle ait lieu à Damas.
L’accord laisse aussi dans le vague le délai d’application. Des faiblesses dont semble conscient le cheikh Hamad Ben Jassem, Premier ministre du Qatar et chef de la commission arabe sur la Syrie qui a lancé une sorte de mise en garde. « Il est essentiel que Damas applique l’accord immédiatement. Dans le cas contraire, la Ligue tiendra une réunion extraordinaire pour adopter les mesures adéquates », a-t-il prévenu.