C’est un arsenal à ciel ouvert. Depuis huit mois, les armes légères sont en libre circulation en Libye.
Aujourd’hui, le Conseil national de transition (CNT) tente de convaincre les civils de rendre kalachnikovs, pistolets et autres mitraillettes. Et pour cela, il propose plusieurs options : soit intégrer l’armée en reconstruction, soit la police du ministère de l’Intérieur, soit tout simplement de retourner à la vie civile.
Selon Ahmed Bani, porte-parole militaire du Conseil national de transition, les autorités de transition sont très vigilantes sur cette question : « La collecte a commencé à Benghazi et à Misrata, depuis la proclamation de la libération du pays, et cela va continuer. Il faut que toutes ces armes soient sous contrôle ».
Mais cela ne sera sans doute pas si simple. Le processus est basé sur le volontariat et non rétribué. Impossible aussi, d’obtenir auprès du CNT, des précisions sur le nombre d’armes en circulation dans le pays. En principe, toutes les armes libyennes sont désormais propriété du commandement militaire. Mais cela reste de la théorie.