Concert d’indignations en Occident après la mort d’un militant syrien des droits de l’homme

La mort du militant syrien Ghiyath Matar, dans les geôles du régime de Damas, et dont le corps a été rendu à sa famille le 12 septembre 2011, a provoqué l’ire des ONG et des chancelleries occidentales. Il était connu pour être à l’initiative de nombreuses manifestations contre le président Bachar el-Assad.

L’entourage de Ghiyath Matar n’avait plus de ses nouvelles depuis le mardi 6 septembre. Il avait disparu dans le quartier Sehnaya, en compagnie de l’un de ses amis, Yahya Charbaji, alors qu’ils partaient tous deux à la recherche du frère de ce dernier. Une semaine plus tard, le cadavre de Ghiyath Matar refait surface, couvert d’ecchymoses sur le torse et de blessures au visage, selon les constatations de militants anti-régime. Pour le représentant au Liban de l’ONG Human Rights Watch, Nadim Houry, les cas comme celui de Ghiyath Matar se multiplient en Syrie.

Ce nouveau décès d’un militant syrien en prison a poussé une partie de la communauté internationale à réagir. A Washington, on condamne « le meurtre » de ce militant des droits de l’homme « dans les termes les plus forts possible ». Le Quai d’Orsay a également été prompt à répondre. Bernard Valero, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, met à nouveau la pression sur le Conseil de sécurité de l’ONU qui tarde à prendre position sur les évènements syriens.

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