Le président américain Barack Obama exige, ce jeudi 18 août, le départ immédiat de Bachar el-Assad. « Le moment est venu pour Assad de se retirer », a déclaré le chef d’Etat américain.
Dans la foulée, Washington a annoncé des mesures « très dures » à l’encontre du régime de Damas, notamment l’interdiction d’importation de pétrole syrien et le gel des avoirs syriens aux Etats-Unis. Immédiatement, ces mesures ont été suivies d'une déclaration de la porte-parole de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui a également demandé le départ du président syrien.
Puis les dirigeants français, britannique et allemand ont à leur tour appelé Assad à quitter le pouvoir. Sarkozy, Merkel et Cameron se sont eux aussitôt prononcés pour de « nouvelles sanctions fermes » à l’égard du régime. Ils appellent le président syrien à mettre fin à la violence et à libérer les prisonniers.
Ce jeudi 18 août, l’ONU a rendu public un rapport de 12 pages qui répertorie les brutalités du régime et les actes de répression contre la population civile qui pourraient relever de « crimes contre l’humanité ». Ce rapport, qui fait état de « tortures et autres traitements inhumains », appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à « envisager de saisir la Cour pénale internationale sur la situation en Syrie ».