Inquiétudes et indignations sur le sort des réfugiés palestiniens de Lattaquié en Syrie

Dimanche 14 août, les forces de sécurité syriennes ont pris pour cible le camp de réfugiés palestiniens de Raml, à Lattaquié. Plus de la moitié des réfugiés, environ 5 000, ont pris la fuite, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Un haut dirigeant de l’l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a condamné ces attaques en les qualifiant de « crimes contre l’humanité ». Une critique palestinienne plus que sévère à l’encontre de Bachar el-Assad.

Au lendemain de l’offensive lancée par les forces syriennes sur la ville de Lattaquié dans le nord-ouest de la Syrie, l’inquiétude se fait plus grande sur le sort des milliers de Palestiniens, visés par les tirs. Selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, entre 5 000 et 10 000 personnes seraient parties du camp de Raml. L’incertitude est grande sur leur état de santé et également sur la direction qu’ils ont prise. Le porte-parole de l’agence a indiqué que « certains se sont vu intimer l'ordre de partir par les forces de sécurité syriennes. D'autres sont partis de leur propre chef ».

Un haut dirigeant de l’OLP s’est exprimé  pour blâmer ces tirs des forces de sécurité contre un camp palestinien de la ville de Lattaquié. « Nous considérons ces actions comme des crimes contre l'humanité dirigés contre le peuple palestinien et leurs frères syriens qui sont également les victimes de cette campagne sanglante », a accusé Yasser Abed Rabbo, le secrétaire général de l’OLP. 

Ce lundi 15 août, les forces syriennes continuaient de patrouiller dans la ville côtière de Lattaquié, alors que les arrestations se multipliaient dans d'autres villes syriennes.

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