Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Le 20 septembre prochain à New York s’ouvrira l’Assemblée générale annuelle des Nations unies. Selon le chef de la diplomatie palestinienne Ryad al-Malki, c’est ce jour-là que le président Mahmoud Abbas remettra formellement au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon la demande de pleine adhésion de l’Etat de Palestine.
Depuis des mois, Israël s’oppose à une telle démarche répétant que seule la négociation peut permettre la naissance d’un Etat palestinien aux côtés de l’Etat hébreu. Les Etats-Unis, plus proche allié d’Israël, sont très clairs : « si la demande de reconnaissance d’un Etat palestinien arrive devant le Conseil de sécurité sans accord de paix, alors Washington usera de son droit de veto pour bloquer cette démarche ».
Les semaines qui viennent verront donc se dérouler une intense activité diplomatique. De nombreux pays, européens notamment, souhaiteraient que les Palestiniens renoncent à se tourner vers le Conseil de sécurité, afin d’éviter cet échec annoncé.
L’un des scénarios alternatifs, serait une reconnaissance plus symbolique de la Palestine en passant par l’Assemblée générale et non par le Conseil de sécurité de l’ONU.