Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Cela fait plus de deux mois que le Conseil de sécurité est totalement bloqué sur la question syrienne. Mais face à l’ampleur de la répression ces dernières 48h, la position de ceux qui s’opposent à une résolution est de moins en moins tenable.
Pour la première fois, la Russie a critiqué le régime syrien parlant de «violences inadmissibles». Le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud acceptent maintenant de discuter d’un texte de résolution. «Les positions sont en train de changer» dit-on du côté occidental. La Grande-Bretagne et la France ont présenté un nouveau projet de résolution. Il sera discuté ce mardi.
Ce projet reste un texte a minima qui se contente de condamner et d’appeler à une enquête, sans évoquer de sanctions. L’important, dit-on à l’ONU, est d’envoyer un message fort et uni aux dirigeants syriens afin de souligner leur isolement et de marquer un geste de soutien aux manifestants.