« Le Fatah essaye d'imposer sa position de façon unilatérale », a confié Mahmoud al-Zahar au journal jordanien. « Si le Fatah continue nous ne pourrons pas former un gouvernement d'unité », a-t-il ajouté.
Le dirigeant du Hamas fait directement référence à la nomination du futur Premier ministre du gouvernement transitoire, qui aurait dû être réglée juste après le 27 avril, date de l'accord signé au Caire entre les deux frères ennemis.
L'accord prévoyait de mettre sur pied un cabinet composé de ministres sans étiquette pour gérer la période transitoire dans l'attente de prochaines élections.
Mais Mahmoud Abbas souhaite que son actuel Premier ministre Salam Fayyad conserve son poste. Cet ancien économiste de la Banque mondiale est rassurant pour la communauté internationale, qui ne voit pas d'un bon œil cette réconciliation avec le Hamas, considéré comme un groupe terroriste et qui refuse de reconnaître Israël.
Le Hamas lui, refuse le choix de Salam Fayyad : « L'accord de réconciliation stipule que le choix du Premier ministre et des ministres doit faire l'objet d'une entente », martèle Khalil al-Hayya, un autre haut responsable du Hamas.