Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Cela fait cinq semaines que Mahmoud Abbas et Khaled Mechaal ont échangé leur poignée de main au Caire. Le président palestinien (qui est aussi le dirigeant du Fatah) et le chef du Hamas en exil avaient alors annoncé la formation rapide d’un gouvernement d’unité nationale ne comprenant aucun membre du Fatah ni du Hamas mais réunissant des personnalités indépendantes, acceptées par les deux formations politiques palestiniennes.
Plus facile à dire qu’à faire : les discussions bloquent sur le choix du Premier ministre. Ces derniers jours, le Fatah s’est prononcé pour le maintien de l’actuel titulaire du poste, Salam Fayyad, très apprécié par les Occidentaux mais dont le nom est pour l’instant rejeté par le Hamas. Ce dernier souhaitant qu’une personnalité venue de la bande de Gaza dirige le futur gouvernement.
Selon l’accord de réconciliation, le gouvernement palestinien d’unité aura pour double tâche la reconstruction de Gaza et la préparation d’élections d’ici un an.