Mardi 21 juin, le ministre israélien de la Diplomatie publique Yuli-Yoel Edelstein a écrit à la société Apple, se plaignant que l’application « ThirdIntifada » (troisième Intifada) comportait des informations sur des protestations, parfois violentes, dirigées contre son pays. L’application offrait ainsi aux utilisateurs un accès à des informations en arabe, annonçant de futures révoltes, tout comme des liens vers des vidéos et des chansons nationalistes palestiniennes.
Apple Inc, faisant suite à cette demande, a retiré cette application de l’iTunes store (son site marchand), mettant en avant la section 19 de son règlement -concernant les applications- qui stipule que les contenus à caractère diffamant envers des religions, des cultures ou des groupes ethniques seront retirés de la vente.
Un communiqué du ministère israélien de la Diplomatie publique s’est félicité jeudi de la « rapide décision d’Apple » et a qualifié cette réaction comme un « pas important pour éviter l’incitation à la violence dans les nouvelles technologies ». Les créateurs de cette application avaient ouvert, il y a trois mois, une page similaire sur Facebook. Après avoir alerté le réseau social, M. Edelstein avait obtenu la suppression de la page.
La première Intifada, un soulèvement contre l'occupation israélienne, a commencé en décembre 1987 jusqu'aux accords sur l'autonomie palestinienne conclus à Oslo en 1993. La deuxième Intifada a éclaté en 2000 avant de cesser progressivement cinq ans plus tard.