Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion
C’est dans un hôtel des environs d’Istanbul que se tient la conférence de la coalition des jeunes du « 15-mars », rassemblant une cinquantaine de personnes presque toutes derrière un écran d’ordinateur. « Nous essayons d’aider nos frères et sœurs en Syrie et nous espérons faire de notre mieux sur notre page Facebook ' The Syrian Revolution 2011 ' pour qu'ils ne fassent qu’un, malgré les différences politiques, ethniques et relgieuses », explique Fida al-Saïed, porte-parole de la coalition.
Houda Karkour est, elle, venue du Maroc et diffuse sur le net les vidéos qu’elle reçoit de Syrie : « Ils les appellent des terroristes alors que c’est le gouvernement qui tue avec des tanks et des avions, reagit-elle. Notre but, c’est d’aider notre pays, d’aider notre peuple ». Quant à Asmaa Jaber, 20 ans, étudiante en France et qui dirige le collectif « Pour une Syrie libre », il s'agit de servir de relais entre l'intérieur et l'extérieur du pays : « L’idée c’est justement, quand on se rassemble, de communiquer le message à l’échelle la plus large possible pour les Syriens de l’intérieur et montrer qu’on est avec eux même de l’étranger, ou pour l’international, pour les médias, de montrer qu’on agit pour la Syrie et communiquer l’image que les Syriens de l’intérieur veulent communiquer ».
Cette coalition a élu trois commissions visant à servir la révolution pacifique du peuple syrien et aider ses victimes, appeler l’armée à rester dans son rôle de protectrice de la nation et sensibiliser la communauté internationale pour qu’elle fasse pression sur le régime de Bachar el-Assad.