«Traitement inhumain» pour Gilad Shalit selon des ONG israéliennes et palestiniennes

Le 25 juin 2006, un groupe de palestiniens armés attaquait des soldats israéliens à la lisière de la bande de Gaza, tuant plusieurs d’entre-eux et capturant un militaire, Gilad Shalit, âgé aujourd’hui de 24 ans. Hier, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a évoqué le sort du soldat et a annoncé que les conditions de détentions des prisonniers palestiniens allaient être durcies.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez

« La fête est finie », a lancé Benyamin Netanyahu en évoquant les changements qui vont affecter les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes.

Le Premier ministre de l’Etat hébreu précise que son pays va continuer à respecter les conventions internationales. Concernant les détenus, il n’a pas dit si le durcissement des conditions d’emprisonnement concernerait l’ensemble des détenus palestiniens, mais il a donné un exemple de mesure : désormais, il sera impossible de poursuivre des études et d’obtenir un diplôme derrière les barreaux.

Aucune visite accordée à Gilad Shalit

Cinq ans après la capture de Giald Shalit, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont lancé des appels aux dirigeants du Hamas. L’ONG israélienne B’tselem et le Centre palestinien pour les droits de l’homme dénoncent dans un texte commun « le traitement inhumain » réservé à Gilad Shalit, qui n’a reçu aucune visite dans son lieu de détention.

Le Comité international de la Croix-Rouge a exigé hier des geôliers qu’ils fournissent une « preuve de vie » du jeune homme qui a aussi la nationalité française. Le Hamas a immédiatement répondu par la négative et des manifestants se sont rassemblés pour jeter des œufs sur les bureaux du CICR à Gaza.

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