Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Jay Carney, le porte-parole de la Maison Blanche a estimé que le gouvernement syrien était en train de conduire la Syrie sur un chemin dangereux, et a vigoureusement condamné la répression. « Les forces de sécurité syriennes continuent de tirer, d’attaquer et d’arrêter des manifestants et des prisonniers politiques sont toujours détenus» , a-t-il déclaré, ajoutant que c’est ce genre de brutalités qui amène les Etats-Unis à soutenir le projet de résolution parrainé par la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne au Conseil de sécurité.
« Nous nous tenons aux côtés des Syriens qui ont montré leur courage en réclamant la dignité et la transition à la démocratie qu’ils méritent », a ajouté le porte-parole de la Maison Blanche. Lançant un appel à la retenue, Jay Carney a aussi dit « Il est crucial que tous les Syriens restent unis, oeuvrent à prévenir les conflits sectaires, et pousuivent leurs aspirations de façon pacifique ».
Barack Obama qui avait crû pouvoir établir de meilleures relations avec Assad, avait, après un hiatus de plusieurs années, nommé un ambassadeur à Damas. Mais Robert Ford n’est pas plus heureux que Ban Ki-moon. Le raïs syrien refuse de leur parler.