Pas d’évolution majeure pour les travailleurs des territoires arabes occupés pour l’OIT

Chaque année, l’Organisation internationale du travail (OIT) publie un rapport sur la situation des travailleurs dans les territoires arabes occupés. Et pour cette année 2011, il appelle à remplacer la logique de sécurité actuelle « par une logique de développement ». Un développement qui doit reposer sur une vision à long terme des intérêts en matière d’économie, d’emploi et de sécurité humaine de tous les hommes et femmes de la région. Et malgré quelques progrès accompli en matière de circulation, l’OIT estime qu’il n’y a pas eu encore de changement notable.

Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu

Remplacer la logique de sécurité actuelle par une logique de développement, faute de quoi la situation des travailleurs dans les territoires occupés n’évoluera guère. La mission d’enquête dépêchée par l’Organisation internationale du travail (OIT) affirme qu’en dépit de quelques progrès accomplis les changements souhaités ne sauraient se produire « tant que les restrictions imposées par l’occupation israélienne, de même que l’occupation elle-même, resteront en vigueur ».

Chaque année l’OIT fait le point de la situation. Elle constate une nouvelle fois que les colonies sont la principale cause de l’épuisement des ressources naturelles, de la confiscation des terres arabes, des limitations d’accès et de mouvement et de la fragmentation territoriale.

Une amélioration de la situation est certes notable en Cisjordanie, le chômage a légèrement chuté dans la rive occidentale et à Gaza mais ces résultats sont minimes. L’économie des tunnels principal moteur de l’activité à Gaza pourrait cependant être bouleversée par l’ouverture permanente du passage terrestre vers l’Egypte et trouver ainsi un autre tonus.

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