La Haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, a demandé l'arrêt immédiat des tueries en Syrie et l'ouverture d'une enquête indépendante. Elle a fustigé la réaction violente et désordonnée du gouvernement syrien qui n'a pas réagi aux demandes de la communauté internationale auprès des autorités syriennes pour quelles arrêtent de tirer sur leur peuple. Elle a demandé au président Bachar el-Assad de mettre en œuvre rapidement les réformes promises.
De leur côté, les Etats-Unis envisagent d'adopter des sanctions ciblées contre le régime syrien. Ils appliquent déjà, depuis 2004, des sanctions contre le gouvernement syrien qu'ils accusent de soutenir des mouvements extrémistes.
La France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et le Portugal ont demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de condamner la répression en Syrie, ils font d'ailleurs circuler un projet et cherchent à obtenir l'unanimité des 15 membres. Le Parti socialiste demande à la France de hausser le ton et d'imposer des sanctions. « La brutalité est inacceptable», a estimé ce mardi 26 avril Nicolas Sarkozy à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre italien Silvio Berlusconi. Mais le président français exclut une intervention militaire en Syrie sans une résolution préalable du conseil de sécurité de l'ONU.
Les organisations des droits de l'homme comme Human Rights Watch veulent plus qu'une condamnation, ils réclament une enquête indépendante et des sanctions ciblées contre les dirigeants syriens.