Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
« La violence brutale employée par le gouvernement syrien contre son peuple est absolument déplorable », écrit Tommy Victor dans un communiqué publié lundi en milieu de journée à Washington.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale ajoute que « la demande du peuple syrien de jouir des libertés d'expression, d'association et de réunion pacifique, doit être entendue, tout comme sa volonté de choisir librement ses dirigeants ». Les Etats-Unis condamnent avec « la plus grande fermeté » la violence employée par les autorités syriennes, conclut le texte.
Dans son édition en ligne, le Wall Street Journal affirme que l'administration Obama prépare actuellement un décret. Un texte qui permettrait au président américain de geler les avoirs de plusieurs hauts responsables syriens et de leur interdire également toute relation d'affaires aux Etats-Unis.
Washington passerait ainsi un palier supplémentaire dans sa réponse à la crise que connaît actuellement la Syrie. Une crise qui vient compromettre les projets américains dans la région. L'administration Obama espérait faire de la Syrie une tête de pont dans son offensive diplomatique proche-orientale.
Preuve de l'embarras des Etats-Unis :l'ambassadeur américain à Damas, nommé en janvier après six ans de vacance du poste, n'a pour l'instant pas été rappelé.