Londres accuse Damas de meurtre. Paris demande aux autorités syriennes de renoncer à l'usage de la violence contre leurs concitoyens et de mettre en œuvre les réformes demandées par les manifestants. Alain Juppé le ministre français des Affaires étrangères condamne « une répression aveugle et brutale ».
Même la Russie pourtant alliée de longue date régime syrien s'inquiète aujourd’hui des tensions et demande aussi une accélération des réformes dans le pays.
« Cette répression violente est inacceptable», dit le président du Parlement européen Jerzy Buzek.
De même, le secrétaire général des Nations unies lance un appel similaire pour l'arrêt des violences répressives et il demande une enquête indépendante, transparente et efficace, sur les raisons des tueries.
Washington condamne dans les termes les plus forts le recours à la force contre les manifestants. « Ce recours révoltant à la violence pour lutter contre des manifestations doit cesser immédiatement », dit le président Obama et il ajoute: « au lieu d'écouter son peuple, le président Assad accuse l'étranger, tout en cherchant à obtenir l'aide iranienne pour réprimer les Syriens, avec les mêmes méthodes brutales que celles qu'utilisent ses alliés de Téhéran ».
Le ministre belge des Affaires étrangères condamne également « l'usage insensé» de la violence contre les manifestants en Syrie et « le cycle de la force brutale » entretenu par Damas.
Condamnation unanime donc, mais pas encore d'annonce de sanctions supplémentaires contre le régime syrien même si certains commencent à en parler.