Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga
Les militaires irakiens expliquent craindre de nouvelles violences si les inhumations se déroulaient dans le cimetière du camp Achraf, situé dans la partie contrôlée par l’armée.
Selon un porte-parole des Moudjahidines du Peuple, les 34 corps des victimes se trouveraient toujours dans une clinique du camp. Indignées, les familles refusent d’enterrer les corps dans un autre endroit.
La Mission d’assistance de l’ONU en Irak a demandé aux autorités irakiennes de mettre la lumière sur ces violences survenues la semaine dernière. Une commission d’enquête devrait être mise en place dans les prochaines semaines.
Pour sa part, Bagdad exige toujours le départ de ces quelques 3 500 réfugiés iraniens qui jouissaient de la protection de l’ancien dictateur Saddam Hussein alors en guerre contre Téhéran. Désormais le gouvernement à majorité chiite entend ainsi montrer sa fidélité à l’un de ses plus grands alliés de la région.