Paris et Amman veulent la relance des négociations de paix au Proche-Orient

La dernière étape de la tournée proche-orientale de Michèle Alliot-Marie l’a conduite en Jordanie où elle a rencontré le roi Abdallah II. La ministre française des Affaires étrangères a souligné à l’issue de cette rencontre la proximité des analyses française et jordanienne sur la question israélo-palestinienne.

Avec notre correspondante à Amman, Angélique Ferat

Tout au long de son voyage, la ministre française s’est dite pour la reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens. Amman a besoin d’un redémarrage du processus de paix et est donc sur la même longueur d’onde. Le roi a rappelé la nécessité de former un Etat palestinien plein et entier. Et il a souligné l’urgence de la reprise de vraies négociations. Sinon les violences vont repartir, a-t-il dit

Le roi et la ministre ont même débattu d’une question taboue : si la solution à deux Etats, un Etat israélien et un Etat palestinien, ne voit pas le jour, quelle est l’alternative. Un Etat mixte où Palestiniens et Israéliens vivraient ensemble ou un nouvel Apartheid ? Lors de sa rencontre avec Mahmoud Abbas samedi soir, la ministre a rappelé que Paris était prêt à organiser une conférence de donateurs. A une condition : la reprise des discussions entre Tel Aviv et Ramallah.

Michèle Alliot-Marie a également exprimé le souhait de la France d’accompagner la Jordanie dans le développement de son programme nucléaire. L’entreprise Areva est partenaire dans l’extraction du minerai. Le royaume doit décider d’ici l’été prochain quelle compagnie construira le premier réacteur de la Jordanie. Trois pays sont en lice, la France, la Russie et le Canada.

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