«Un acte criminel horrible». C'est en ces mots qu'Abdelaziz Bouteflika, le président algérien, condamne l'attentat contre l'église copte d'Alexandrie. Une formule qui revient souvent dans la bouche des dirigeants arabes.
L'un des premiers pays à réagir a été l'Arabie saoudite, qui abrite les deux premiers lieux saints de l'islam. « L'attaque contre les coptes est un acte criminel que n'approuvent ni notre religion ni l'ethique », selon Ryad.
Un attentat qui suscite également des craintes de voir les tensions religieuses s'accroitre. L'Autorité palestinienne comme le Hamas dénoncent ainsi « un acte visant à semer la discorde entre chrétiens et musulmans ».
En Irak, où les attaques contre la communauté chrétienne se sont multipliées ces dernières semaines, le Premier ministre Nouri al-Maliki préfère condamner un crime contre des innocents chrétiens mais aussi musulmans. Suivant ainsi la ligne de plusieurs responsables égyptiens.
Pour le gouverneur d'Alexandrie comme pour le procureur général, l'attentat ne visait pas spécifiquement des coptes mais tous les Egyptiens, avec pour but de déstabiliser le pays.