En Israël, Netanyahu refuse de se hâter pour négocier avec les Palestiniens

Le gouvernement israélien n'est pas pressé de résoudre les sujets de discorde avec les Palestiniens. C'est ce qui resort de l'interview de Gilad Erdan à la radio publique. Considéré comme très proche de Benyamin Netnyahu, le ministre de l'Environnement a pris le contrepried du ministre de la Défense, Ehud Barak, sur la question d'un éventuel retrait de Cisjordanie.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Christian Brunel

Benyamin Netanyahu a de nouveau mis les points sur les i. Un de ses proches, Gilad Erdan, le ministre de l’Environnement, a répondu très sèchement à l’appel à des négociations sans délai, lancé par Hillary Clinton.

Selon lui, il n’est ni logique ni convenable de discuter, en posant « un sablier sur la table ». Autrement dit, le gouvernement israélien ne veut pas se laisser dicter un calendrier pour les pourparlers, concernant les futures frontières de l’Etat palestinien, l’avenir de la partie arabe de Jérusalem et le sort des colonies israéliennes de Cisjordanie.

Autre mise au point : Benyamin Netanyahu a désavoué les déclarations d’Ehud Barak. Le ministre de la Défense et chef du Parti travailliste, avait repris l’idée d’une partition de la ville sainte, dans le cadre d’un accord de paix : les quartiers juifs reviendraient sous le contrôle israélien, tandis que le secteur à majorité arabe passerait sous la souveraineté des Palestiniens qui en feraient leur capitale.

« Cette proposition gauchiste ne reflète en rien la position d’Israël », a tranché Benny Begin, un ministre du Likoud, le parti de Benyamin Netanyahu.
 

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