Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
C’était la première déclaration officielle depuis l’impasse dans les pourparlers due au problème de la construction de nouveaux logements en Cisjordanie. Hillary Clinton, sans cacher sa frustration, n’en a pas moins réaffirmé l’intention des Etats-Unis de poursuivre leurs efforts pour amener les deux parties à reprendre des négociations directes. Dans l’intervalle, Washington continuera de jouer les intermédiaires: « Nous ne serons pas un partenaire passif » a déclaré la secrétaire d’Etat qui invite Israéliens et Palestiniens à s’attaquer sans délais aux questions clés: les frontières, les réfugiés, le sort des colonies et le statut de Jérusalem.
Elle a exhorté les deux camps à accepter des compromis et à prendre des décisions difficiles. Il est de votre intérêt de conclure la paix, a-t-elle dit en substance, car sans une résolution du conflit, ni Israël, ni les Palestiniens ne pourront se sentir vraiment en sécurité.
Hillary Clinton a également demandé à chacun d’éviter les mesures provocatrices comme l’annonce de nouvelles implantations juives à Jérusalem-Est ou la demande d’une reconnaissance par l’ONU d’un Etat palestinien indépendant.
L’émissaire américain, George Mitchell reprend dimanche 12 décembre sa navette au Moyen-Orient, pour expliquer les nouvelles suggestions des Etats-Unis pour sortir de l’impasse.