Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Finalement le texte a été adopté sans grande difficulté par la Knesset où la coalition gouvernementale dispose d’une large majorité. Pour le Premier ministre Benyamin Netanyahu, cette loi permettra d’éviter des accords politiques irresponsables et d’un autre coté ajoutera un vaste soutien populaire à tous règlement international servant les intérêts du pays.
Pour tout retrait territorial sur le plateau du Golan il faudra une majorité absolue à la Knesset soit 61 voix. Un vote qui sera suivi d’un référendum avant l’application de tout accord dans le cadre d’un processus de paix.
Le Parlement israélien prévoit toutefois qu’un référendum ne sera pas nécessaire si une majorité des deux tiers vote en faveur d’un retrait dans le cadre d’éventuels accords avec la Syrie ou les Palestiniens.
Pour le Parti colombe Meretz cette initiative n’est qu’une ruse pour entraver toute tentative de paix avec Damas et les Palestiniens. Deux ministres du Parti travailliste ont voté en faveur de la loi tandis que les autres, notamment le ministre de la Défense Ehud Barak, avaient préféré s’absenter de l’hémicycle.
Quant à Tzipi Livni, la chef du parti d’opposition Kadima, elle affirme que le vote démontre que Netanyahu est un Premier ministre faible qui aime se faire manipuler.