Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Du point de vue palestinien la nouvelle configuration politique américaine ne devrait pas changer grand-chose. A mots couverts les dirigeants de l’Autorité palestinienne expriment leur déception face au peu de résultat obtenus par Barack Obama durant la première moitié de son mandat. Les efforts de la Maison Blanche n’ayant permis qu’un gel partiel de la colonisation qui a pris fin le 26 septembre dernier ce qui a immédiatement stoppé les pourparlers directs qui venaient de débuter. Des Palestiniens qui envisagent désormais de demander la reconnaissance unilatérale de leur Etat.
Du point de vue israélien deux théories s’affrontent : d’un côté ceux qui pensent qu’après les élections de mi-mandat Obama va relancer ses efforts en vue de la reprise des discussions directes. Et de l’autre ceux, plus nombreux, qui estiment que le président américain va devoir tenir compte d’une opposition républicaine qui n’aura de cesse de demander le réchauffement des relations israélo-américaines et donc moins de pressions sur le gouvernement de Benyamin Netanyahu.
Mais les Israéliens observeront aussi à la loupe une éventuelle inflexion de la politique américaine vis-à-vis de l’Iran et de son programme nucléaire suspect. La bombe iranienne étant considérée par l’Etat hébreu comme une menace existentielle.