Nette augmentation des réserves de pétrole en Irak

Le ministre irakien du Pétrole, Hussein Chahristani, a annoncé lundi 4 octobre 2010 que son pays dispose de nouvelles réserves de pétrole (plus de 33 milliards de barils). Au total, ses réserves prouvées de pétrole sont donc de 143 milliards de barils exploitables. Ce chiffre est de 24% supérieur aux estimations couramment admises. Si ce chiffre est avéré l'Irak se placerait en troisième position mondiale après l'Arabie Saoudite et le Venezuela.

Du fait de son histoire mouvementée, il n'y avait jamais eu d'explorations approfondies. Les réserves prouvées de l'Irak étaient jusqu'à présent de 115 milliards de barils. Un chiffre assez faible au regard du potentiel estimé.

Le ministre irakien du Pétrole a donc revu à la hausse ses réserves exploitables qui seraient dorénavant de 143 milliards de barils. Ce qui placerait l'Irak devant l'Iran, mais loin encore derrière l'Arabie Saoudite, numéro un incontesté, avec ses 264 milliards et demi de barils.

Même si ces chiffres restent difficilement vérifiables, l'Irak, avec son pétrole facile à extraire, fait partie des pays les plus attractifs.

Avec des perspectives de production à 7 milliards de barils par jour, d'ici trois ans, contre les 2 milliards actuels, l'Irak représente un eldorado pour les compagnies pétrolières. De quoi aiguiser l'appétit des géants du secteur tels le chinois CNPC, le français Total, l'anglo-néerlandais Shell ou encore Petronas, le malaisien.

Tous ces grands groupes lorgnent vers l'Irak, qui représente un enjeu considérable. Bien que le pays ne soit pas très généreux, il ne paie qu'un dollar et demi par baril, les compagnies pétrolières y vont quand même, certaines que le pays dispose d'immenses réserves.

Partager :