Israéliens et Palestiniens poursuivent leurs négociations directes de paix à Jérusalem

Les discussions de paix entre Benyamin Netanyahu et Mahmoud Abbas doivent se poursuivre ce mercredi 15 septembre 2010 à Jérusalem, en présence de Hillary Clinton. Le Premier ministre israélien, le Président palestinien et la secrétaire d’Etat américaine se sont déjà rencontrés le 14 septembre à Charm-el-Cheikh en Egypte, pour des négociations qualifiées de « sérieuses » par les Etats-Unis, sans toutefois faire état de progrès concrets.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez

Israéliens et Palestiniens discutent directement. Ils discutent sérieusement à en croire les uns et les autres, mais la situation est la même ce mercredi 15 septembre à quelques heures d’une nouvelle rencontre entre le Premier ministre Netanyahu et le président palestinien Abbas.

D’un côté, les Palestiniens, qui menacent toujours de quitter les négociations si Israël reprend la construction dans les colonies à l’issue du moratoire qui s’achève à la fin du mois de septembre.

En face, les Israéliens, qui assurent d’ores et déjà que le gel ne sera pas prolongé, mais qui laissent entendre que la construction ne reprendra pas à l’identique. Israël pourrait par exemple construire dans les grands blocs de colonies, que l’Etat hébreu souhaite conserver et annexer en cas d’accord de paix, mais pourrait s’abstenir de construire dans les colonies isolées de Cisjordanie.

Pour l’instant les Palestiniens ne veulent pas entendre parler d’une telle formule. C’est là que les Américains entrent en scène. La secrétaire d’Etat Hillary Clinton et le sénateur Mitchell, émissaire spécial pour le Proche-Orient étaient à Charm-el-Cheikh mardi et sont arrivés dans la soirée à Jérusalem. Objectif : la poursuite de ce processus extrêmement fragile.

Si la formule magique, acceptable par tous, est trouvée, alors les discussions pourront se poursuivre, et aborder les autres dossiers : Jérusalem, les frontières, les réfugiés palestiniens, l’eau… L’objectif américain, rappelons-le, c’est de parvenir à un accord d’ici un an.

 

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