Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré que « l’Iran regrettait et condamnait les nouvelles sanctions adoptées par l’Union européenne. Ces sanctions n’aident en rien le processus de négociations entre l’Iran et les grandes puissances et n’affecteront pas la détermination de l’Iran à poursuivre son programme nucléaire », a déclaré Ramin Mehmanparast.
De son côté, le ministre du Pétrole Massoud Mir Kazemi a affirmé que les compagnies européennes ne sont pas présentes dans le secteur pétrolier et gazier de l’Iran et que, par conséquent, ces sanctions n’auront pas d’effet sur ce secteur.
Malgré ces nouvelles sanctions, l’Iran n’a pas fermé la porte aux nouvelles négociations avec les grandes puissances sur son programme nucléaire. En effet, l’Iran et les grandes puissances doivent se retrouver en septembre pour de nouvelles discussions sur le programme nucléaire iranien, mais aussi pour discuter d’un échange de combustible pour le réacteur de recherche de Téhéran.
L’Iran, qui refuse de suspendre son programme nucléaire controversé (notamment l’enregistrement d’uranium), a affirmé que de nouvelles sanctions vont encore compliquer ces discussions.