Plus d'un tiers des appels concernent la violence psychologique, explique Frédérique Botella, responsable de l'accueil téléphonique du 119 en France : « Quand il y a des conflits de couple importants, les pressions qui peuvent être faites sur les enfants sont un exemple de violence psychologique. Cela a une incidence forte sur les mineurs concernés ».
Plus d'un quart des appels portent sur la violence physique et 9% concernent des cas de violence sexuelle.
Les rapports d’Allô enfance en danger et Child Helpline International viennent d’être remis à Martha Santos-Païs, la représentante des Nations unies sur la violence à l'encontre des enfants, qui assure le relais politique.
« Mon engagement, dit-elle, c’est d’aider les Etats à promouvoir, par exemple, des programmes d’appui aux familles. Et d’organiser aussi des discussions et des formations qui concernent les responsabilités parentales pour faire passer le message aux enfants que le monde se préoccupe de leur sort et que nous nous sommes engagés à endiguer ce fléau ».
Le réseau mondial des lignes d'assistance téléphonique aux enfants compte des membres dans 120 pays.