WikiLeaks subit depuis plusieurs jours des blocages dus aux attaques informatiques massives. Son avocat les attribue à « un acteur étatique » non précisé, mais pour l’instant ce sont des opérateurs privés qui lui portent les coups les plus douloureux. Son nom de domaine initial lui a été ôté. Le service de paiement en ligne PayPal a bloqué tous les transferts financiers au bénéfice de WikiLeaks.
Par ailleurs, le fondateur du site, Julian Assange, est toujours visé par un mandat d’arrêt international, lancé par la Suède, qui le présente comme responsable de « viol, agression sexuelle et coercition ». Mais WikiLeaks arrive encore à passer entre les mailles du filet. Il multiplie des nouvelles adresses internet où l’on peut consulter son contenu.
D'un autre côté, les pièces en sa possession ont été sécurisées et reparties entre des milliers de personnes. En cas de problème majeur, les documents clés pourront donc toujours être publiés. C’est ce que Julian Assange appelle son « assurance ».