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Les premières projections, réalisées sur la base des estimations du premier tour par Ipsos, donnent entre 305 et 353 sièges à la gauche à l'issue du second tour du 17 juin, Front de gauche compris. A lui seul, le PS aurait entre 270 et 300 sièges. Il en faut 289 pour obtenir la majorité absolue.
Europe Ecologie-Les Verts oscillerait entre 8 et 14 députés, et le Front de gauche entre 14 et 20. La droite parlementaire pourrait récupérer entre 227 et 266 sièges, dont 210 à 240 pour l'UMP. Le Front national peut espérer entrer à l'Assemblée, mais sans aller au-delà de un ou deux sièges.
Derrière les deux blocs principaux (PS-Radicaux et UMP-Nouveau centre), qui obtiennent environ 35% des voix chacun, le Front national recueille 13,4% des suffrages, en baisse par rapport à la présidentielle.
Le Front de gauche, représenté principalement par le Parti communiste français (dans 80% des circonscriptions métropolitaines environ), est 4e avec 6,8%. Europe Ecologie-Les Verts, qui a passé un accord avec le PS dans 63 circonscriptions, rassemble 5,7%.
En additionnant les résultats de la gauche parlementaire (PS, Parti radical, Front de gauche, EELV), on parvient à 46,3%. La droite parlementaire, qui refuse toute alliance avec le Front national, ne recueille que 33,9%. Le MoDem de François Bayrou s'effondre avec 1,5%.
Avantage à la gauche, donc, qui devrait produire l'alternance à l'Assemblée. Mais les 577 députés français, dont onze représenteront désormais les Français de l'étranger, sont élus au scrutin uninominal à deux tours. Il faut 12,5% des inscrits (et non des suffrages exprimés) pour pouvoir se maintenir au second tour dans une circonscription.