Certes, le nombre de chômeurs de catégorie A, la catégorie la plus scrutée, celle qui concerne les personnes sans aucune activité, a légèrement baissé. Moins 0,7 % au premier trimestre 2019 – soit 25 000 chômeurs de moins –, moins 1,5 % sur un an.
Une embellie à relativiser : le chômage des catégories B et C lui augmente. Ce sont les personnes avec une activité réduite, qui ont des petits boulots, précaires, intérimaires, CDD, temps partiels, etc. Au final, la hausse compense la baisse et le nombre de chômeurs global reste stable. En tout plus de 5,9 millions de personnes sont toujours à la recherche d'un emploi.
Dans son enquête sur les « besoins de main-d’œuvre », Pôle emploi ouvre cependant de belles perspectives. Les intentions d’embauche sont en forte hausse : +15 % pour 2019, soit près de 350 000 projets de recrutements supplémentaires. Mais on est encore bien loin de l'objectif du « plein emploi » fixé ce jeudi à l'horizon 2025 par Emmanuel Macron, lors de sa conférence de presse.
Et si on compare les créations d'emplois ces 18 derniers mois, le chef de l'État fait d'ailleurs moins bien que son prédécesseur François Hollande sur la même période de son quinquennat.
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