L'étude est sans appel : l'ensemble des métropoles françaises focalise 48% des offres d'emploi, c'est près de la moitié des postes à pourvoir alors que seulement 31% de la population active habite ces mêmes territoires.
C'est encore plus criant si l'on examine les treize plus grandes métropoles. Elles regroupent 42% des offres d'emploi, alors que seulement 1 actif sur 4 y vit.
Plus précisément, quatre grandes métropoles concentrent les quatre dixièmes des offres d'emploi de leur région. Il est plus facile de trouver du travail du côté de Toulouse, Lille, Lyon ou Nantes. Et on augmente ses chances dans les régions du Grand Paris, ou d'Aix-Marseille, où le potentiel est élevé.
L'étude montre également que les profils les plus recherchés diffèrent en fonction de la zone géographique. Les diplômés d'un Bac+5 ingénieur sont demandés en priorité dans le Grand Paris, suivis des Bac+2 en commerce, les BEP et CAP arrivant en queue de peloton. C'est plus homogène sur le reste du territoire où les Bac+2 restent les plus recherchés.
Ce contraste entre les grandes villes dynamiques et les régions moins urbaines confirme la difficulté de trouver un emploi.