De notre envoyé spécial, Anthony Lattier
Le président a donné son état d’esprit sur la sortie du grand débat national. Emmanuel Macron ne veut pas renier ses convictions, mais il ne veut pas s’entêter non plus. Autrement dit, il ne lâchera pas sur tout, mais il est prêt à faire des concessions. Il est temps, a-t-il dit, de redéfinir notre projet national et européen.
Avant cela, il a écouté les doléances des élus bretons. Des élus qui ont travaillé. Ils ont mené une enquête auprès de 500 maires pour connaître leurs difficultés et celles de leurs concitoyens. Parmi les préoccupations qui remontent : le manque de médecins en milieu rural, les inégalités de développement d'internet ou encore le décrochage des campagnes par rapport aux villes.
L’un des maires a d’ailleurs fait un lien avec les prochaines élections européennes. Il a alerté sur la montée de l’europhobie dans les territoires abandonnés. Rien de très surprenant pour le chef de l’État, ce sont les mêmes thèmes qui sont remontés lors des autres rencontres qu’il a faites. En comptant les élus bretons, il en a vu près de 2800 depuis janvier.
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